6 éclaireurs & des enfants demandeurs d’asile

Ils sont venus proposer leur service pendant une semaine au CADA de la Fondation Seltzer et réaliser des animations auprès des enfants.

Publié le 24.07.2019

 

Marie, Niels, Paul, Valentine, Elisabeth et Renaud sont éclaireurs unionistes à Lyon.

 

Une visite à la ferme

Mercredi 24 juillet, la ferme O’Préalpes de la Salle les Alpes a accueilli 6 éclaireurs avec les enfants du CADA (Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile). Ils ont permis à des enfants de 1 à 9 ans de découvrir les animaux : poules, chèvres, cochons, oies, mais aussi chiens et chat.

Les plus grands ont couru avec les chiens, nourri le chat et admirer la chèvre, les plus petits ont regardé avec de grands yeux  les poules et les cochons, tout en se blottissant dans les bras des éclaireurs.

 

Les objectifs des éclaireurs

Les jeunes éclaireurs de 17 à 18 ans sont encadrés par leur responsable de 29 ans. Leur objectif ? Rencontrer des personnes ayant un parcours de migration, partager du temps avec eux, leur rendre service. Ainsi, pendant 10 jours, ils ont contribué à la création d’un boulodrome et nettoyé les extérieurs et les garages. Ils ont aussi proposé des animations aux enfants.

C’est la pasteure protestante de Briançon, Agnès-Marie Rive, intervenante à la Fondation, qui les a mis en contact avec les professionnels du CADA.

 

La ferme O’Préalpes

O’Préalpes est une race de brebis. La ferme possède 230 bêtes dont 150 mères.

Malgré la période des foins et un temps orageux et chauds qui rendent plus complexes ce genre de visite, les propriétaires n’ont pas hésité à accueillir la petite troupe.

 

Le CADA Nord 05 en quelques chiffres

  • 60 demandeurs d’asile
  • 27 nationalités différentes
  • 4 postes éducatifs/sociaux,  dont 1 chef de service.
  • Des bénévoles

 

Qu’est-ce qu’un demandeur d’asile ?

Un demandeur d’asile est une personne qui demande la protection de la France car elle a subi dans son pays d’origine des persécutions graves en raison de son ethnie, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social (par exemple femmes ou filles à risque d’excision) ou de ses opinions politiques et que son gouvernement ne peut pas protéger.

Ces critères sont fixés par l'article 1er A2 de la Convention de Genève du 28 juillet 1951 signée par 142 pays.

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